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L'espèce humaine

L'espèce humaine
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30 juin 2008

C'est dingue tout ça, une année qui vient de

C'est dingue tout ça, une année qui vient de s'achever, pas complètement mais presque. Une année remplie mais qui me laisse sans rien. Une année pas désagréable avec tant de choses dans la tête, les articles précédents de ce blog me rappellent un peu les différentes situations dans lesquelles j'ai pu me trouver et ce que j'ai pensé. Mais finalement tout ça me paraît loin. Alors que c'est tout près. J'ai pas changé, les gens ne changent pas(je préfère le rappeler pour les retardataires.).

Et puis J'arrive toujours pas à dormir, alors y'a des jours où t'en as marre de rester comme une merde chez toi. Tu sors de 4h30 à 8h et tu marches comme un clodo, comme un barbu au soleil. Toute la corniche, le prado, petite pause à david histoire de s'étaler comme une merde sur le sable et puis hop hop direction les goudes, on se met en calbare et on saute à l'eau. Une vie de bohème pour un gitan sicilien. C'est triste? de quoi? Ce que je fais? Bah ouais j'suis un mec qui fait de la peine alors.
Quand tu fais ça tu te sens un peu seul c'est vrai. Beaucoup, d'accord. Mais c'est pas plus con que rester assis 4h58 sur une selle de scooter en face d'une droguerie, disons.. Schleker? (au hasard hein..)

Toujours pareil en fait, une année qui va recommencer. J'aime pas l'été en plus. J'supporte plus la chaleur. L'hiver y'a moins de cons, enfin, ils restent chez eux quoi. C'est fascinant comme les trou du cul sont en osmose parfaite avec leur élément, la plage. Ouais j'suis un papy aigri qui se baigne dans des coins perdus du genre "rochers en pointes et moules aiguisées"..

Si seulement j'pouvais partir loin d'ici, j's'rais mieux. Si je reviens c'est parce que jme suis rendu compte qu'on échappe à rien, même pas à ça. A toi.

              kajdy

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22 juin 2008

Aprés une longue absence, tout est pareil en

Aprés une longue absence, tout est pareil en étant différent. Les mêmes impressions à des moments et des endroits différents. C'est ça le changement?
Aprés une longue absence, tout est différent en ce qui te concerne. C'est fou ça, on s'habitu à n'importe quoi avec le temps..

Pas mal de choses ont changées: en apparence, rien à changé en ce qui me concerne. Apparement c'est plus loin. Allez va! mange ton sucre couleur pistache.

6 mars 2008

On est arrivé. La foule s'installe dans mes

250px_RichardWagner

On est arrivé. La foule s'installe dans mes narines. Ces mélanges de parfums me font tourner la tête, cette odeur d'essence me ramène ici. Une bouffée d'air sec pour planer, dix minutes d'ascenseur cérébral pour redescendre brusquement. Ici. Même toi tu me fais plus d'effet, c'est triste. T'es comme eux.
Tes narines se collent sous l'impact. Tu ne vois pas les étoiles, juste le noir, ta vie se limite à ce néant. Ce néant se limite à ta vie. Ma vie se limite à ce néant, ce néant se limite à ma vie.

C'est aussi nul. Aussi nul que se forcer à rire devant ceux que l'on ne supporte plus. J'y crois plus. J'y crois pas de toute façon à tout ça. Et vous? Vous avez cette impression, impression de vide qui vous fait l'effet d'une balle dans le bide? De ce bide que vous trouvez morbide. Chaque fois c'est la fin continue. Consternante attitude du dédain crucifié. Poussières de lamentations stériles. Stériles comme ta vie et tes pensées.
Puis chaque fois, c'est le début, le début d'une nouvelle fin continue. Les fins se cumulent, un tuilage permanent de fins. Un unisson de fin, des accords générateurs de désarroi, des modulations de fausses joies, Des altérations accidentelles de passions, tout ça sous l'emprise d'un chromatisme ascendant; de plaisir désespéré. Tout cette tonalité de malheur, se transforme en atonalité, aussi tranchante et dissonante, que celle d'un Wagner haletant.

4 mars 2008

"Il en faut peu pour être heureux".

"Il en faut peu pour être heureux". Balou

Il en faut tellement peu, parfois. Tellement peu qu'il en faut encore tellement peu pour que le tellement peu d'instant heureux se transforme en un moment de doute. Tout s'écrase. Tout s'arrête. Sur cette peau sale, le soleil s'étale en liqueur de mort. J'y crois pas à ça. Quoi? à quoi? à ça. Moi, moi je suis rien.
Je n'aime pas être aimé, pas par eux. J'aime être ignoré, pas par toi.
J'ai peur de la vie, elle me dévore.
Je ne sais pas quoi faire pour m'enfuir et ne pas m'évanouir.
J'ai de plus en plus de souvenirs marquants mais qui m'emmènent vers le néant qui veut me dévorer comme dans mes rêves inanimés, le pouvoir de rigoler adapte mes tercets.
J'aime les oranges pressées mais déteste la pression, elle entraîne la mort et la dérision.
Vous serez toujours bloqués devant une paroi qui est moi car vous n'êtes rien d'autre que moi. J'ai le grrrr dans mes dents. Je ne peux pas tout dire car je dois mourrir comme tous les êtres qui s'évanouissent pour en finir à la vie. Mais avant je voudrais libérer mon corps de mon odeur de manque. Les mots ne suffisent pas, ni les lettres, ni les phrases. Pas même toi. La vitesse puis la vieillesse. Celui qui craignait le jour et redoutait la nuit. Celui qui écrivait et lisait sans cesse. Celui qui ne pensait qu'à son pays, tout le temps. Celui qui jouait la comédie mais dont le coeur était vrai. Comme tout s'achève avant même d'éclore. Comme tout ça sent la poussière et le sang couleur miel. Mange ton sucre couleur pistache. N'oublie pas qu'à chaque bouffée, c'est ton manque que tu combles, c'est ton manque que tu renforces.
Tout ça c'est ridicule. Vas y, Mange ton sucre.. Couleur pistache.
Cette phrase en russe qui m'observe à chaque lecture, elle tient sa vie, la mienne. Ton alcool de mensonge, ton vomis de passion. Tout ça, je sais plus. Les mains pleines de foutre. C'est ton chemin qui sent le pus. Et cette vie, ornée de plaisirs fétiches. Cette pile d'idée poussiereuses, qui véhiculent la détresse. Cette MST sur patte, qui respire, ces croûtes qui parlent, ton oeil qui semble aimer la bile. Ces seringues qui crachent ton plaisir. Mange ton sucre, couleur pistache..

Smoke_by_immacule 

 

Photo : Immacule . 29/08.06
Deviantart : http://immacule.deviantart.com/

      

3 mars 2008

Et toi, t'en penses quoi? t'en rigoles?.. Et

  Et toi, t'en penses quoi? t'en rigoles?.. Et moi.. Moi j'en pense rien, bhé non. J'suis un con moi. Ca prend les tripes, les vicères. D'un coup. J'suis glacé, il a fallu juste ça. Juste toi. Toi qui ne pense rien de ça puisque pour toi ça, n'existe pas.

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25 février 2008

Je ne te connais pas. Toujours pas. J'ai juste

Je ne te connais pas. Toujours pas. J'ai juste entendu parler de toi, depuis tout petit. Quelques fois je t'ai mentionné ici. Et puis aujourd'hui on s'est parlé au téléphone. Ca ne m'a rien fait. T'as pas été très doué. J'ai été plutôt froid. C'est mieux comme ça.
Je ne suis pas prêt à te faire une place dans ma vie, je ne suis pas prêt à t'aimer. Le plus dur ça a été de te le dire. J'ai peur. De tout ça, oui. J'ai pas cette notion moi, ça veut rien dire pour moi ce mot, c'est ce qu'on les copains, pas moi. J'ai jamais souffert de ça, j'ai jamais voulu te connaitre. Elle m'a graissé la patte, je lui en veux, c'est sur. On en serait pas là. Tu n'aurais pas de la peine, je n'en aurais pas non plus. Je n'aime pas faire de la peine aux gens. On se serait connu plus tard, beaucoup plus tard. Ou jamais. Mais pas maintenant. Ca ne m'aide pas à me construire. Ca me détruit. Puis on se connait pas en fait, mais c'est encore pire. Je sais que tu veux qu'on se voit. Je sais que tu veux te venger d'elle. Par moi?.
On m'en a toujours trop demandé, j'ai toujours prit sur moi. Je vais encore prendre sur moi. Ca refera surface plus tard.

17 février 2008

Toi tu n'aimes pas la vie. Depuis toute petite.

Toi tu n'aimes pas la vie. Depuis toute petite. La vie non plus ne t'aime pas. Faut dire qu'elle s'acharne par moment, et toi t'en as fait les frais. Pourtant tu l'as faite cette route. Elle avait l'allure d'une vie mais ce n'en était pas une. Tu as vite compris que ce que tu vivais ne pourrait en aucun cas te laisser sans rien. Ca allait se répercuter, sur ta vie de femme. T'as réussi pourtant, à porter tout ça et à continuer.
Lui, tu l'as jamais oublié, 17 ans après, tu pleures encore, quand j'suis pas là pour pas qu'j'te vois. Et quand j'te vois, j'en crève.
Tu ne peux pas oublier ce qu'est le bonheur puisque tu ne l'as jamais connu. Le vrai, celui qui laisse des traces quand il passe. Pourtant tu ne laisses rien paraître. Tu n'es pas de ceux qui laissent la tristesse envahir leur visage. Mais les yeux ne mentent pas. On peut être malheureux, mais gai, c'est grâce à toi que j'ai apprit ça.
Tu es sans aucun doute la personne la plus forte que je connaisse, et la femme qui me marquera tout au long de ma vie.
Tu ne liras pas ça, non, et tant mieux. Même si je sais que tu sais. Que sous mes airs de simplet et de naif, je comprends. Tu n'aimes pas la vie, je le sais, et ça ne me donne pas envie de l'aimer. Mais je ne peux pas ne pas l'aimer, je n'en ai pas encore l'âge, et je n'ai encore rien vu d'elle.
Tu es excessive en tout, mais qu'aurais-tu fait si tu ne l'avais pas été?
Je suis si grand à côté de toi, et je me sens si petit. Tu commences à savoir comment je vois la vie, je sais que tu t'y retrouves. Je sais que tu ne le veux pas.

17 février 2008

Cette sensation bizarre. Bizarre, car elle te

   Cette sensation bizarre. Bizarre, car elle te vide de tout, tu ne ressens plus rien. Sauf la peau et les os qui te pèsent. Même respirer te fait mal. Parler demande bien trop d'efforts. Les gens te noient de leurs paroles. Tu étouffes. Tu étouffes et tu coules. Tu ne peux plus flotter, non. Tes membres de plomb ne peuvent plus bouger. Tu sens le sang passer, il s'affole. Tu es calme, tu te laisses tomber, peu importe où. Dans ces moments là pas question de croire, tu vis. Tu vis alors que tu as l'impression de mourir. Tu brûles, pourtant tu as froid. Eux, te regardent, tu ne sais pas ce qu'ils pensent et tu t'en fous. Chacun enjambe son prochain, chacun renie l'autre.
Cette sensation de vide, si elle est passagère ne te laisse presque rien. Si elle dure, elle te ronge jusqu'aux larmes. Et ces larmes là ne soulagent pas. Elles lacèrent.

P8090175

16 février 2008

Je sortais du cinéma. C'était le soir, pas tout a

Je sortais du cinéma. C'était le soir, pas tout a fait 21h. J'étais seul, personne ne pouvait venir, et à vrai dire, c'était mieux comme ça. Il faisait nuit, il faisait bon. Les camions à Pizza aux vieux noms étaient prêts à cueillir les premiers venus. "Viva Pizza";"A la bonne part";"Pizza gigi"... Ridicules. Je traverse en direction de la banque populaire qui fait l'angle. A côté y'a une sorte d'arche, où on peut s'abriter. Y'avait un clodo, assis, son gobelet d'où brillait les pièces de 1, 2 centimes était renversé. Je le regarde, il avait l'air d'avoir 60 ans, il en avait donc bien dix de moins. Il était maigre, pas de barbe, rasé, mal. Il me jetta un regard méprisant, il croyait sûrement que je le regardais comme on regarde crever une bête. Je m'excuse et j'm'approche. Je fouille pour voir si il me reste un ou deux euros. Une pièce de deux et une pièce de un. Je lui dépose délicatement près de son gobelet, il les prend et me sort :
" Merci jeune ".
Il avait une voix usée, pas comme celle des autres clochards, celle la ne transpirait ni la démence, ni la routine. Il avait l'air triste. Il se lève, il se dirige vers "Pizza Gigi", je le regarde partir. Je m'assied près de ses affaires et j'attends. J'sais pas pourquoi je reste là, j'ai pas envie de parler pourtant. Il revient, il a l'air étonné mais il s'assied à côté. Il me demande si j'attends quelqu'un, j'lui réponds que non. Un moment de silence, puis il me propose sa deuxième part de pizza. Il en avait acheté deux. Je refuse biensûr. Et puis j'sais pas pourquoi mais ça sort:
" Vous avez quel âge? ".
Il me répond sans attendre. Il avait 42 ans. Et puis il se met à parler, il avait pleins de choses à raconter, comme si il attendait ce moment depuis longtemps. Pouvoir parler à quelqu'un, de sa vie, de ses envies. Au bout de 15 minutes il s'arrête. Il m'a tué, ses mots m'avaient lacéré, j'avais honte. Je ne dirai rien de ce qu'il m'a dit, je le garde pour moi. Apparement il vivait dans la rue depuis presque 20 ans. Il aurait pu se contenter de parler de lui, mais il a disserté sur la vie, pendant 15 autres minutes. Il ne pouvait pas me faire plus plaisir. Tous ces mots, toutes ces phrases, les siennes. Il n'y a que les personnes qui ont reçu de grosse claques dans la gueule qui peuvent parler comme il l'a fait. Il enchaînait les idées et se livrait une guerre avec les mots. Il dégueulait sa haine, avec une telle force. il taillait ma petite personne, doucement. Puis il s'arrêta, il avait fini sa guerre, il avait gagné. C'est certain. Je le trouvais imposant à présent, immense. Il pouvait m'engloutir avec une seule parole de plus, une.
Il me posa des questions, sur moi mais pas seulement. Sur la vie, comment je la percevait. C'était à mon tour, plus modestement j'y allais. Rien ne pouvait me faire plus plaisir sur le moment que de parler à ce génie. Il y avait eux. Et nous. Le monde défilait devant ses yeux, il avait l'habitude, pour moi c'était nouveau, sous cet angle. J'avais fini. Il ne disait rien. Puis il me dit quelque chose, quelques mots. Que je garderai pour moi. Ca m'a percé, presqu'ébranlé.
On parlait maintenant des femmes, haha, on a bien rigolé là. Il était plein d'humour. Et même si c'est pas ce qui se remarque en premier, l'humour est sans doute ma plus grande force, dehors.
Il était tard, je devais partir, je me suis levé. L'atmosphère s'était tendue. Une scène d'adieu s'était figée. Je lui ai tendu la main, il me la prise. Même sa façon de serrer la main était différente. Il avait l'air touché, comme si ce geste l'avait plus remplit que la pizza. Il me lacha quelques mots, mais qui est-il pour réussir fusionner ces paroles?
J'étais définitivement parti. J'avais l'impression d'être au milieu des requins, sans cage. Je trouvais le monde beaucoup plus laid. Les gens beaucoup plus cons. Je me trouvais beaucoup plus con. J'suis rentré chez moi comme d'habitude, j'ai monté ces 4 étages. J'ai prit ma respiration et j'suis rentré.

Jail_by_Tolaughofdespair

15 février 2008

Les enfants ont toujours voulu aller sur la lune,

Les enfants ont toujours voulu aller sur la lune, puis quand ils grandissent, ça passe. J'ai jamais voulu aller sur la lune petit. Plus je grandis, plus j'me dis que j'ai eu tord.

It_is_a_Strange_picture_by_Tolaughofdespair

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