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L'espèce humaine
L'espèce humaine
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12 février 2008

Ca va faire un an et 4 mois, déjà. Je repense à

   Ca va faire un an et 4 mois, déjà. Je repense à toi, comme ça. J'ai revu les photos quand on vivait à Tahiti, et que t'étais venue. T'avais pas encore cette couleur blonde, t'étais brune. Je te préfère en blonde. Je me souviens de ces années à l'hotel Bompard. Et puis j'me souviens plus de rien. Normal. Puis on s'retrouve, oh t'étais encore à Bompard. Je sais plus quel âge je devais avoir et, quel âge tu avais, toi. Puis t'as déménagée. Pas bien loin. C'était bien. Et puis il est venu, lui. Oh il t'en a mis de partout, tu les as pas gardé longtemps ses métastases. Et puis t'es parti, pas loin. J'viens souvent d'ailleurs. Oh tu dois pas me voir, mais moi j'aime voir ton nom écrit, j'ai l'impression que t'es encore quelque part. Puis après je sors par la grande entrée. En face y'avait l'ancien dépot de bus, ça s'est transformé en truc pour tramway. Je marche un peu, je prends le 54 à la Timone et je m'arrête à l'arrêt d'après parce que je veux marcher. J'en ai besoin. J'vois ma prof d'italien. Merde.

- Oh massimo, che fai qui?

- Ta gueule.

Je marche tout baille, la rue de rome. J'arrive à la prefecture, et parfois j'vois pleins de gens qui te ressemblent. C'est pas toi. Je vais devant le lycée, place Félix Baret. Y'a des cons, je repars. Cette fois-ci je prends le 54, l'arrêt près du collège Anatole France, en face de la rue Stanislas torrent. Je monte dans le bus. Je suis fatigué. Mais pas question de m'asseoir. Je ne m'assieds jamais. Je me mets en face d'une fille, debout elle aussi, elle est belle. Je la regarde et je me rends compte qu'elle a un piercing à la lèvre, j'aime les piercings. J'en voudrais mais c'est pas possible. Dommage. Je descends avenue de la corse, près de la caserne. Je marche, je prends la rue Paul Codaccioni, je passe devant ce collège, je monte la rue et j'arrive au carrefour de la rue Charras et de Codaccioni. Je continue, la même rue, sur la gauche y'a la rue du plateau qui monte à Samatan mais je continue, tout droit. La rue s'achève, un virage et ma rue, celle au nom étrange. Je monte jusqu'au numéro 6, Si je continue j'arrive à un autre virage, à droite une petite cour avec deux bancs qui se font face. A gauche la rue Henry Valérie, y'a une cabine téléphonique et une vue sur la mer, en face, la rue Samatan. Je monte chez moi, 4 étages, mais j'ai pas envie. Je m'arrête sur le palier, je pense à toi. Je prends ma respiration et j'entre. Chez moi. Je vais dans ma chambre, j'avais laissé mon portable. Beaucoup m'ont appelé, surement pour sortir, faire quelque chose. J'ai pas envie. Je prends mon Ipod, je me dis que la semaine prochaine je reviendrai te voir. J'aime bien St Pierre, vous êtes des milliers et pourtant tout est calme. Je dors. Et tu dors.

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